2 fruits, 3 légumes
Cinq portions de fruits et de légumes par jour au menu. Voilà une bonne façon de vivre vieux, conclut la plus récente méta-analyse sur le sujet. Les gens qui consomment chaque jour cinq de ces végétaux, plutôt que deux, voient leur risque de succomber à un trouble cardiovasculaire diminuer de 12 % et à un cancer de 10 %. Quant à la probabilité d’être emporté par une maladie respiratoire, elle fléchit de 35 %. Plus de 1,9 million de volontaires dans 29 pays ont participé à ces études.
Quelle est la proportion idéale ? Deux fruits et trois légumes.
Et en ajouter davantage à son alimentation n’apporte pas de bénéfices supplémentaires, selon les chercheurs de l’Université Harvard, aux États-Unis, qui ont procédé à l’analyse. À noter que les petits pois, le maïs et les pommes de terre n’offrent pas de bienfaits en raison de leur forte teneur en amidon.
Et pourquoi les nutritionnistes nous incitent-ils à consommer jusqu’à 10 portions quotidiennes de fruits et légumes ? On peut ainsi gagner un peu en longévité, d’après une autre méta-analyse faite en 2017. Mais ce sont les cinq premières portions qui sont les plus importantes, a conclu l’équipe norvégienne qui l’a réalisée.
Source : Circulation
Le bonheur de voir des oiseaux
Des oiseaux autour de sa maison ? C’est une bonne nouvelle. Un voisinage comptant différentes espèces est en meilleure santé psychologique que celui qui en est dépourvu. Cela aurait même une influence positive sur le bien-être aussi importante que le revenu familial ! Voilà ce que des chercheurs allemands ont découvert en analysant les réponses à une enquête menée dans 26 pays européens.
Plus de 26 000 adultes ont rempli un questionnaire sur leur satisfaction à l’égard de la vie. Ces informations ont ensuite été recoupées avec des données sur la biodiversité des régions où résidaient les participants, ainsi qu’avec leur statut socio- économique.
Résultat : habiter un endroit où la faune aviaire est 10 % plus diversifiée que la médiane européenne rend tout aussi heureux que toucher un salaire 10 % supérieur au revenu médian.
La diversité des petits mammifères et des essences d’arbres ne procure pas la même joie, ont noté les chercheurs. Sans doute parce que les gens tirent plus de plaisir à observer les oiseaux ou à entendre leur chant. Il s’agit également d’un indicateur de choix pour mesurer la bonne santé d’un écosystème. Les volatiles sont présents en plus grand nombre dans un milieu riche en espaces verts et en points d’eau, ce qui se révèle en soi propice à la quiétude.
Le déclin du nombre d’espèces répertoriées sur le continent européen inquiète ces scientifiques. Préserver la nature, c’est aussi prendre soin des humains, jugent-ils.
Source : Ecological Economics
Du poisson, c’est bon pour le coeur
Les personnes atteintes de troubles cardiovasculaires gagneraient à mettre plus souvent dans leur assiette des poissons gras, comme du saumon, du maquereau et de la sardine. Les oméga-3 qu’ils contiennent gardent en santé les artères, selon une méta-analyse compilée par des chercheurs de l’Université McMaster, en Ontario. En manger au moins deux fois par semaine réduit en effet d’un sixième le risque d’avoir un infarctus ou un accident vasculaire cérébral chez les gens qui en ont déjà subi un. Les études retenues regroupaient 51 000 participants (autant de femmes que d’hommes) avec des facteurs de risque. Répartis dans une soixantaine de pays sur les cinq continents, ils formaient une cohorte assurant la fiabilité de ces conclusions, estiment les chercheurs.
Sources : Jama Internal Medicine et Université Mcmaster
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